J’aime particulièrement les récits non
fictionnels bien qu’il m’arrive parfois de ne pas les lire d’une traite. Pour
celui-ci, je pensais le mettre dans la catégorie «A lire par petits bouts pour
éviter l’indigestion » mais au final, je l’ai lu sans jamais le mettre de
côté !
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette
femme et son mari, deux figures imposantes de l’histoire américaine, sur
les dessous politiques qui ont ébranlés les USA dans les années 60, ou si vous
êtes simplement curieux, je vous le conseille fortement !
(c) mon ampersand |
Voici quelques informations glanées au cours de ma lecture :
∆ Jacqueline Lee Bouvier, brillante
élève s’intéressant à l’art, la littérature et l’équitation, passe une année
d’étude à Paris et obtient à son retour un diplôme en littérature française.
Lors de son entrée à la Maison Blanche, elle demande à un couturier new-yorkais
de lui concevoir une garde-robe « comme si Jack était président de la
France ». Pourtant, elle avoue : « sur le fond, il (JFK)
n’aimait pas les Français. Vous savez, ils ne sont vraiment pas très sympathiques.
Ils ne pensent qu’à eux. »
∆ Plus dévoué à son mari qu’elle, tu
meurs. Pour preuve : « Comment
pourrais-je avoir des opinions politiques? Les siennes étaient les meilleures.
Et je ne me serais jamais vue ne pas voter comme lui. Nous formions donc un
couple étrange, un peu comme au XIXème siècle, ou comme en Asie. J’étais comme
les épouses japonaises, les meilleures qui soient. »
∆ Une fois Première dame, Jacqueline
entreprend la restauration de la Maison Blanche en s’inspirant du style français.
En février 1962, les américains la regardèrent en grand nombre sur CBS lors
d’une soirée spéciale où elle leur présenta une partie des modifications et
l’histoire de cette Maison. Une prestation qui lui valut un Emmy Award
spécial !
∆ Jackie rencontra André Malraux, alors ministre de la Culture, lors d’un voyage officiel à Paris en mai 1962. « C’est l’homme le plus fascinant auquel j’aie parlé », dit-elle. C’est grâce à lui qu’elle fera sortir la Joconde du Louvre, pour la première fois et pour deux expositions Outre-Atlantique, en 1963.
∆ John F. avait de très graves
problèmes de dos. Souvent accompagné de béquilles, il subit à plusieurs
reprises des opérations pour le soulager. En 1954, l’une d’elle s’infecta à un
point tel que Jack plongea dans le coma et reçut l’extrême onction !
∆ Lorsque John F. Kennedy accède à
la Maison Blanche, il hérite et valide un plan secret de la CIA, légué par
Eisenhower, qui prévoit d’envoyer des exilés cubains renverser le gouvernement
Castro. Le débarquement de la baie des Cochons fût un fiasco. Jack en
assuma l’entière responsabilité ce qui lui valut auprès de la population
américaine un soutien sans pareil avec un taux d’approbation de 81% !
* Avec John F. Kennedy, Conversations
inédites avec Arthur M. Schlesinger, 1964 – Flammarion *
un éclairage qui doit être intéressant, je note les références dans un coin, merci!
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