Ça y est, vous êtes sur le point de partir en vacances,
vos valises débordent de « à laver », « c’est chiffonné, tant
pis, je repasserai sur place » ou encore de « ça, je prends, on verra
plus tard ». Il ne vous manque plus que l’élément indispensable et
synonyme d’évasion extrême : le livre. Celui qui vous fera crier à vos
amis déjà dans l’eau « j’arrive, je veux juste terminer le chapitre !!!! »
Ma mission aujourd'hui : non pas vous
dire quels livres prendre mais plutôt quels ouvrages ne pas acheter ! On
a beau récolter des titres ou des
auteurs vantés sur la blogosphère depuis quelques semaines, une fois
chez le
libraire, ils n’y sont pas forcément. Alors parfois, on fait l’erreur de
prendre celui qui a l’air pas mal/qui a une belle couverture/qui a le
bandeau « élu meilleur roman de la décennie ». Et là c’est le drame :
un pavé de 500 pages qui pèse 1 tonne dans votre sac de voyage et
l’envie d’en
faire des confettis dès la page 3 !
Avant toute chose, je vais vous donner 2/3 indications sur mes goûts en terme de lecture car comme on le sait tous, ils sont tous dans la nature (les goûts, pas les livres !). En plus de Rosa Candida et des Confessions de Jackie Kennedy, j’aime le rythme syncopé des œuvres de Jack Kerouac, les récits de voyages en général, l’univers poétique de Boris Vian (ou Vernon Sullivan…) ou encore la délicatesse des romans de Jane Austen,. Plus récemment, j’ai découvert et adoré Testament à l’anglaise de Jonathan Coe, L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon ou encore L'indésirable de Sarah Waters.
Dernière nuit à Twisted River de John Irving
L’histoire en gros
Les années 50, dans le nord-est des Etats-Unis, au beau milieu d’un monde
de bûcherons. Y vivent un cuistot Dominic et son fils Danny. Un événement va
les amener à fuir vers diverses destinations et ce, sur plusieurs décennies.
Une cavale, une relation forte entre le père, son fils et leur ami Ketchum et
quelques soupçons de violence.
Pourquoi je n’ai
pas aimé
Tout est toujours extrêmement détaillé. C’est trop, on s’y perd. L’action arrive tardivement, il faut attendre la fin du premier tiers du livre et puis on se dit « ah chouette, ça y est, c’est parti mon kiki » et tout retombe comme un soufflé. Ce père et son fils avancent doucement, et nous avec. Le dernier tiers est plus animé, plus de suspens, de vie tout simplement.
Tout est toujours extrêmement détaillé. C’est trop, on s’y perd. L’action arrive tardivement, il faut attendre la fin du premier tiers du livre et puis on se dit « ah chouette, ça y est, c’est parti mon kiki » et tout retombe comme un soufflé. Ce père et son fils avancent doucement, et nous avec. Le dernier tiers est plus animé, plus de suspens, de vie tout simplement.
Irving saute d’une année à une autre, puis reviens en
arrière…J’ai plusieurs fois eu besoin de relire certains passages pour savoir
quand se situait l’action…
Parce qu’il faut toujours
trouver un point positif
J'ai voulu lire un autre roman du même
auteur (un écrivain aussi reconnu internationalement, il doit bien y
avoir une raison) et je suis en train de lire Le monde selon
Garp qui me plaît déjà beaucoup plus.
Freedom de
Jonathan Franzen
L’histoire en gros
Ce n’est pas une mais plusieurs histoires dans l’histoire
et autant de personnages qui gravitent. Là encore, on suit l’évolution des
personnages sur plusieurs décennies. Ils sont principalement trois : Patty,
Walter et Richard. Il est question d’amour, d’amitié, de compromis, de regrets…Ces
trois là tentent de construire leur chemin, ensemble ou pas et avec beaucoup de
difficultés.
Pourquoi je n’ai
pas aimé
Les personnages sont beaucoup trop complexes, notamment Patty. Impossible
de m’identifier à aucun des trois et donc de me glisser dans cette histoire. J’ai
l’impression que l’auteur a passé pas mal de temps à réellement retranscrire trois
psychologies complexes, au point de proposer une histoire d’amour/amitié totalement psychotique.
Parce qu’il faut toujours
trouver un point positif
Une "happy end" (où plutôt une "logique end") qui malgré tout
nous permet de terminer une lecture lourde et difficile par une note d’espoir sur les chemins chaotiques de certaines vies…
franchement, j'adord lire!! surtout les decouvertes
RépondreSupprimerha ! je suis contente que vous laissiez une chance à mon chéri John Irving ! Mon préféré : "L'Oeuvre de Dieu, la part du diable". Mais même moi je dois avouer que ce n'est pas le genre de littérature que j'emporterais sous les cocotiers ... cela demande un peu trop concentration pour "entrer" dans son univers .... "Liberté pour les ours" est assez rigolo dans son genre ! Bonnes vacances bonnes lectures !
RépondreSupprimerAh ah, très original cette façon de présenter les livres à ne pas lire pour les vacances, je note. Peut-être qu'Irving s'est un peu reposé sur ses lauriers car Le monde selon Garp est quand même sacrément chouette. L'œuvre de Dieu, la part du diable est aussi très touchant mais peut être pas conseillé pour les vacances car pas léger du tout. Dans le genre léger et très rapide à lire : les ouvrages de Barbara Constantine.
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