Ernest est un ours, mal léché, saltimbanque et
affamé. Célestine est une petite souris malicieuse qui chipe les dents des
enfants ours pour les dentistes rongeurs. Chacun vit dans son monde : l’un
dans sa cabane au fond des bois, l’autre sous terre, dans un orphelinat morose. Lorsqu’ils se
rencontrent, Célestine n’est pas impressionnée par le « Grand Méchant Ours »
et ce dernier résiste à l’envie de la croquer ! Une amitié contre nature
va se créer au fil des jours entre l’ours et la petite souris et ce, malgré l’avis
de tous…
Le trait précis et épuré du dessin, ses couleurs
pastel et douces nous plonge dans un univers tendre où chaque petit détail
compte. L’œil est happé par cet univers poétique et graphique où la morale est
simple mais efficace.
Ernest et Célestine est un petit bijou d’1h20 pour
les petits et les grands ! Tiré des albums de Gabrielle Vincent, peintre et
aquarelliste belge décédée en 2000, ce joli film d’animation en 2D est réalisé par Benjamin Renner, sur un scénario
et des dialogues de Daniel Pennac.
La cerise sur le gâteau : la douce voix de
Thomas Fersen qui a composé et qui interprète la chanson du générique !
* Le site internet du film vaut vraiment le coup d’oeil : là.
* La vingtaine d’albums d’Ernest et Célestine de
Gabrielle Vincent publiés chez Casterman : ici.
Les filles ont préféré la grosse machinerie des Mondes de Ralph (très bien au demeurant) mais je ne désespère pas de les emmener voir la petite souris et le gros ours !
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